L'atelier amateur d'écriture "Les cracheurs de mots", encadré par Guillaume Delisle a joué deux fois les samedi 29 et dimanche 30 juin en clôture du "Festival des amateurs 2013".
Modestes
héros (écrit par Guillaume Delisle):
" J’ai essayé, mais ça ne marche pas.
Je
me suis battu pour ne pas être un perdant… Mais
ça ne veut pas… Une
fois on m’a dit que j’avais peut-être un certain talent, mais que quand je
parlais, ça sonnait « ouvrier ». Je
ne sais pas ce que ça veut dire. Mon
père était ouvrier, ça n'a jamais eu l'air de le faire rire lui. Dans leurs
bouches, ça ressemblait à une insulte… Ils
ont ri.
Se
sentant misérables, ils étaient venus pour exister parmi leurs pairs.Bafoués, ils
repartiront malgré tout avec des amis et un monde nouveau à leurs pieds...La
vengeance peut avoir un goût de philosophie institutionnelle quand quatre geeks
se retrouvent pris au piège avec une apprentie vedette..."
L'atelier amateur du lundi soir "Comme un lundi" a fait l'ouverture du "Festival des amateurs 2013" en présentant leur création "Toilettes pour dames", écrit par Guillaume Delisle.
Ces 2 représentations se sont déroulées les vendredi 14 et samedi 15 juin.
Toilettes
pour dames (écrit par Guillaume Delisle):
"Au
début, les femmes n'aimaient pas du tout quand je rentrais dans leurs
toilettes.
C'est parce que je rentrais avant ma serpillière.
Maintenant, je laisse toujours rentrer d'abord le seau et la serpillière. Je les pousse devant moi à la manière d'un joueur de curling. Comme ça elles comprennent que je ne suis pas... Ce qu'elles craignent que je pourrais être..."
Qu'elles soient femmes d'affaires, prostituées ou femmes politiques, elles se dévoilent dans l'intimité des toilettes. Le rire n'est jamais loin des larmes quand on met à nu la solitude de chacun..."
Maintenant, je laisse toujours rentrer d'abord le seau et la serpillière. Je les pousse devant moi à la manière d'un joueur de curling. Comme ça elles comprennent que je ne suis pas... Ce qu'elles craignent que je pourrais être..."
Qu'elles soient femmes d'affaires, prostituées ou femmes politiques, elles se dévoilent dans l'intimité des toilettes. Le rire n'est jamais loin des larmes quand on met à nu la solitude de chacun..."
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