La première, mêlée de tension et de stress a eu lieu vendredi soir dernier.
Ce spectacle est un nouveau défi pour la compagnie, intégrant dans sa programmation une pièce hors-norme, tant par son décor imposant que par le langage et le thème très actuel de la pièce. Loin de dérouter ses spectateurs, la compagnie prouve aussi qu'elle soutient et accompagne la création contemporaine, surtout si elle est de qualité.
Les comédiens Eric Rannou et Ludovic Plestan, sous la direction de Geneviève Beurrier, ont ainsi immergés les spectateurs sous les décombres d'un supermarché venant de s'effondrer, laissant prisonnier, parmi les gravats et la poussière 2 employés tentant de survivre à l'éboulement de leurs vies respectives. N'ayant pour seul repère que la voix de l'autre, séparés par une cloison affaissée, les deux hommes vont se découvrir et partager leur mémoire, en attendant les secours qui tardent à venir... Entre colère et désespoir, rêves et résignation, règlement de comptes et fou rires, ce texte est aussi une parabole féroce sur nos sociétés contemporaines de consommation exacerbée. L'individualisme forcené est un rempart à la raison des hommes, et les deux personnages vont ainsi lutter pendant près de 2h contre la fatalité, et eux-mêmes.
Eric en répétition, face au plateau, sous la création lumière d'Antoine Beurrier. |
Une pièce sombre et dense, au texte noir mais non dénué d'humour, seul rempart de l'homme face à la catastrophe.
Lubin (Ludovic Plestan), dans les décombres. |
Lubin (Ludovic Plestan) |
Max (Eric Rannou) |
prise de projet et première répétition:
Extrait vidéo de la préparation lumière d'Antoine Beurrier:
Dès le montage terminé, nous vous ferons partager quelques extraits du spectacle...
Une seconde représentation est prévue vendredi 29 avril à 20h30.
Vos regards de spectateurs seront encore notre plus belle récompense...
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